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Naissance

Les premiers frissons…

 

La petite histoire d’un enfant au tambour né le 10 mai 1951.

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Le tout commence autour de 1957 ou 58 lorsqu’une fanfare passe dans la rue, en avant de la maison familiale des Schetagne à Pointe-Claire.
Un jeune garçon âgé de 6 ou 7 ans regarde passer la fanfare et se sent hypnotisé par la section des tambours.
Il ne fait que les suivre, toujours sans même se rendre compte qu’il s’éloigne de sa maison . Ce n’est que rendu à la fin du défilé qu’il se rend compte qu’il est totalement perdu.
Il se croit être rendu dans un autre monde et, finalement quelqu’un le reconnaît et le ramène à sa maison familiale…

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Ce n’est qu’en 1960, qu’il reverra des tambours et que le coup de foudre reviendra retentir. Le corps de tambours et clairons de la paroisse St-Nazaire à Ville Lasalle sera le premier groupe à accueillir Gilles.
Mais l’expérience ne durera pas longtemps puisque Gilles est très indiscipliné en dehors des heures de pratique. Oui, vous l’avez deviné, ce petit garçon, c’est moi : Gilles Schetagne.

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Les pratiques avaient lieu au sous-sol de l’école St-Nazaire. Un soir, où il devait y avoir une réunion de parents à l’étage supérieur de l’école, le sous-sol servait de vestiaire.
Il y avait des vêtements et des bottes partout dans le local, et à l’heure du repos commença une grande partie de lance et attrape. Imaginez un peu une quarantaine d’enfants qui s’amusent à lancer des bottes d’un bord à l’autre du sous-sol.
Ce fût ma dernière pratique. Je ne me souviens pas avoir fait une seule démonstration en public avec ce groupe. Ce fût une très grande déception pour moi.

Ce n’est que rendu au secondaire, en 1963, qu’une autre occasion se présenta pour taper sur un tambour. L’harmonie de l’école secondaire Lasalle dirigée par feu Jacques-Laurendeau avait un corps de tambour affilié.
C’était l’occasion rêvée de reprendre les baguettes. Puis, un ami (Claude Joyal) qui me regardait pratiquer par la fenêtre a dit à son frère André Joyal que j’avais un bon potentiel de (drummer).

Celui-ci m’invita à joindre le corps de majorettes de Ste-Catherine Labourée qui avait quelques musiciens pour les accompagner lors des défilés. Mais ce n’était pas assez, il me fallait une batterie à moi.
Grâce à des économies réalisées à faire la livraison de commandes d’épicerie (à bicyclette) et l’aide d’un mécène (Gérald Ste-Marie) la première batterie fut achetée.

C’était une (Olympic). Je l’ai vendu quelques années plus tard à Claude Joyal qui s’en est servi pour se faire des petits bureaux.
Hé oui! J’ai quand même eu l’occasion de faire mes premiers spectacles à l’école Cavelier Lasalle avec Jean-Claude Robillard à l’époque tromboniste.
En 1964, André Joyal me fit connaître les Olympiques de Verdun et c’est là que j’y ai appris les rudiments standard américains et suisses.
Mes premiers instructeurs furent Carl Courteau, Rock DeSerres, Jacques Martin, René Rockbrune et Raymond Houde. J’y suis resté jusqu’en 1968.

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Lorsque les Olympiques ont fermé les portes, je suis allé rejoindre mon bon ami Hugues Dumas aux Métropolitains de Montréal pour quelques mois… Encore à cause de mon indiscipline, j’ai dû quitter avant la fin de la saison.

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